La langue malgache est d’ailleurs très apparentée aux langues pratiquées par les peuples malayo-polynésiens. L’Île accueillit ensuite des populations bantoues venues d’Afrique, des commerçants d’épices venant du Moyen-Orient, et des navigateurs portugais.
La tradition orale veut que les Vazimba soient les premiers habitants de l’Île de Madagascar depuis la nuit des temps. De leur côté, les historiens pensent que la Grande Île semble n’avoir été occupée par l’homme que tardivement, il y a environ 1500 ans. Les premiers arrivés seraient originaires de l’Indonésie, plus précisément du sud de l’île de Bornéo également appelé Kalimantan.La langue malgache est d’ailleurs très apparentée aux langues pratiquées par les peuples malayo-polynésiens. L’Île accueillit ensuite des populations bantoues venues d’Afrique, des commerçants d’épices venant du Moyen-Orient, et des navigateurs portugais.L’histoire de l’Île pendant le premier millénaire reste encore floue. Cependant, il semble que les actuelles ethnies autochtones de Madagascar ont établi leurs r oyaumes respectifs au début du second millénaire. Ce n’est que vers le début du XIXème siècle que Le royaume de Madagascar prend place sous l’unification du roi Andrianampoinimerina.
Le royaume se transforme tout au long du siècle donnant lieu à l’introduction de l’écriture, de l’industrialisation, du premier hôpital et de l’école de médecine (1864), des journaux et des écoles, tout en conservant la tradition orale.Le 17 décembre 1885, la reine Ranavalona III signe un traité d’alliance franco-malgache qui permet à la France d’exercer son impérialisme à Madagascar devançant ainsi l’Angleterre.Prétextant des désaccords sur l’application de ce traité, les français envahissent l’Île en 1895 et en deviennent les colonisateurs dès 1896.Madagascar obtint officiellement son indépendance le 26 juin 1960. Pourtant, il faudra attendre la révolte de 1972 pour que le pays soit réellement libéré des influences françaises.Actuellement, la République de Madagascar traverse une crise politique aux aires de déjavu opposant cette fois-ci le président Marc Ravalomanana et le maire déchu de la capitale Andry Rajoelina.